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Le 18 décembre 2015
Longtemps les approches quantitatives, l’usage de statistiques, les dimensions économiques, n’ont pas été au centre des méthodes évaluatives de l’action publique, plutôt marquées par l’utilisation d’autres sciences sociales (sciences politiques, sociologie, droit...) dans une perspective dite "qualitative".
Le déploiement de l’évaluation, son appropriation par une diversité d’acteurs, conduit à prendre en considération ces dimensions souvent regroupées, un peu rapidement, sous le vocable de "méthodes quantitatives".
Parallèlement, la question de la mesure, la multiplication de palmarès, la mise en avant du chiffre comme élément central d’appréciation d’un programme ou d’une politique, occupent une place grandissante dans l’espace public, le débat et la décision publique.
Pour autant, la focalisation sur une ou deux variables ne donne qu’une image très partielle, et ne permet pas d’envisager l’ensemble des effets et des impacts.
L’on pourrait dire, que l’analyse et l’appréciation d’un dispositif, d’un programme, d’une politique nécessite à la fois de mesurer et de prendre la mesure des effets qu’il génère.
Dès lors, l’articulation d’approches quantitatives et qualitatives apparaît comme l’un des enjeux méthodologique fort pour assurer la pertinence et la qualité des évaluations.
Synthèse de la journée
Le déploiement de l’évaluation, son appropriation par une diversité d’acteurs, conduit à prendre en considération ces dimensions souvent regroupées, un peu rapidement, sous le vocable de "méthodes quantitatives".
Parallèlement, la question de la mesure, la multiplication de palmarès, la mise en avant du chiffre comme élément central d’appréciation d’un programme ou d’une politique, occupent une place grandissante dans l’espace public, le débat et la décision publique.
Pour autant, la focalisation sur une ou deux variables ne donne qu’une image très partielle, et ne permet pas d’envisager l’ensemble des effets et des impacts.
L’idée que l’évaluation nécessite des approches pluridisciplinaires et transversales progresse. Les recherches sur de nouveaux indicateurs (de richesses, d’inégalités, de bien être...) alternatifs ou complémentaires au PIB en sont une illustration ;
La loi du 13 avril 2015 dispose, dans un article unique, que "le Gouvernement remet annuellement au Parlement...un rapport présentant l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que les indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable, ainsi qu’une évaluation qualitative ou quantitative de l’impact des principales réformes engagées l’année précédente et l’année en cours et de celles envisagées pour l’année suivante... Ce rapport peut faire l’objet d’un débat devant le Parlement".
L’on pourrait dire, que l’analyse et l’appréciation d’un dispositif, d’un programme, d’une politique nécessite à la fois de mesurer et de prendre la mesure des effets qu’il génère.
Dès lors, l’articulation d’approches quantitatives et qualitatives apparaît comme l’un des enjeux méthodologique fort pour assurer la pertinence et la qualité des évaluations.
Synthèse de la journée
Date
Le 18 décembre 2015
Complément date
9h - 16h
Localisation
Complément lieu
Amphithéâtre G, Centre de langues vivantes - Université Pierre Mendès France.
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