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Soutenance
Le 10 décembre 2025
Essais Empiriques sur la Coopération pour le Développement Durable
Membres du jury
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Monsieur Guillaume VALLET, Professeur à l'Université Grenoble Alpes, Directeur de thèse
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Monsieur Mathieu PERRON-DUFOUR, Professeur à l'Université du Québec en Outaouais, Rapporteur
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Madame Mary-Françoise RENARD, Professeure à l'Université Clermont Auvergne, Rapporteure
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Monsieur Matthieu CLÉMENT, Professeur à l'Université de Bordeaux, Examinateur
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Madame Phoebe KOUNDOURI, Professeure à l'Athens University of Economics and Business & University of Cambridge, Examinatrice
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Monsieur Berthaud Pierre, Maître de conférences à l'Université Grenoble Alpes, Invité
Résumé / Abstract
En 2015, les 193 États membres des Nations unies ont adopté l’Agenda 2030, qui inclut les 17 Objectifs de développement durable (ODD). Dix ans après leur adoption, malgré les progrès observés dans certains pays, régions et indicateurs, moins de 20 % des cibles sont, en moyenne au niveau mondial, en voie d’être atteintes d’ici 2030. Cette thèse de doctorat vise à analyser les réussites et les échecs de la gouvernance mondiale et nationale en matière d’ODD. Elle s’appuie sur les théories économiques et de relations internationales ainsi que sur des méthodes de recherche principalement empiriques afin d’évaluer : le soutien des pays au multilatéralisme onusien et à la coopération mondiale pour le développement durable (chapitre 2), la performance en matière d’ODD et les facteurs de progression des ODD au niveau national (chapitre 3), l’effet d’entraînement des ODD sur les discours, stratégies et politiques adoptés par les gouvernements (chapitre 4), ainsi que l’intégration des ODD dans les activités des organisations internationales, en se concentrant sur le Fonds monétaire international (FMI) (chapitre 5). La conclusion principale de cette thèse est que le monde n’a pas réalisé autant de progrès dans la mise en œuvre des ODD qu’il aurait pu, en grande partie en raison des défaillances des systèmes de gouvernance mondiale. Une observation clé concerne l’absence persistante de leadership durable et le soutien insuffisant du gouvernement fédéral des États-Unis aux ODD et plus largement au multilatéralisme onusien, alors même que ce pays occupe une position d’influence unique dans le système économique et politique mondial. Cette incohérence et cette préférence pour des approches unilatérales ont considérablement affaibli les efforts collectifs internationaux visant à promouvoir le développement durable. Cette thèse propose un nouveau cadre pour atteindre le développement durable au XXIᵉ siècle, comprenant d’importantes réformes du système onusien ainsi que de nouveaux principes qui doivent soutenir la coopération internationale pour le développement durable dans un monde multipolaire. Enfin, cette thèse conclut que le paradigme du développement durable demeure un paradigme pertinent au niveau international pour promouvoir le bien-être des générations présentes et futures.
In 2015, all the 193 UN member states adopted the 2030 Agenda which included the 17 Sustainable Development Goals (SDGs). Ten years after their adoption, despite the progress observed in some countries, regions and indicators, less than 20% of the targets are on track to be achieved by 2030 on average globally. This Ph.D. dissertation aims to understand the successes and failures of global and national governance for the SDGs. It builds on economic and international relations’ theories and primarily empirical research methods to evaluate countries’ support for UN-based multilateralism and global cooperation for sustainable development (Chapter 2), SDG performance and the drivers of SDG progress at the country level (Chapter 3), the steering effect of the SDGs on rhetorics, strategies and policies adopted by national governments (Chapter 4) and the integration of the SDGs into the operations of international organizations focusing on the International Monetary Fund (IMF) (Chapter 5). The principal conclusion of this Ph.D. dissertation is that the world has not achieved as much progress in implementing the SDGs as it could have achieved due in large part to failures in global governance systems. A key observation is the persistent lack of sustained leadership and insufficient support for the SDGs and more broadly UN-based multilateralism by the US federal government, which continues to hold a uniquely influential position in the global economic and political system. This inconsistency and preference for unilateral policy approaches have substantially weakened collective international efforts to advance sustainable development. This dissertation proposes a new framework for achieving sustainable development in the 21st century which includes major reforms of the UN system and new principles that should underpin global cooperation for sustainable development in a multipolar world. Finally, this dissertation concludes that the paradigm of sustainable development remains a relevant paradigm at the international level to advance the well-being of current and future generations.
Date
14h
Localisation
Salle Fardeheb, Bateg, bâtiment Économie gestion sur le plan
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