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Le 24 mars 2017
Même si l’innovation sociale n’est pas un objet clairement défini, on peut a minima affirmer que ce concept polysémique désigne un ensemble de pratiques variées visant à "faire autrement". Ces pratiques ont en commun le fait qu’elles visent "plus ou moins directement à permettre à un individu – ou un groupe d’individus – de prendre en charge un besoin social – ou un ensemble de besoin – n’ayant pas trouvé de réponses satisfaisantes par ailleurs". Les modalités de cette prise en charge peuvent être diverses, mais tendent à s’appuyer sur des collectifs et sur l’émergence de nouvelles formes de relations et d’organisations sociales. Elle peut amener les acteurs à réfléchir sur l’objectif général d’amélioration de la qualité de vie et du mieux-être, sur les réponses et/ou sur les préventions des problèmes sociaux, etc. (Informations sociales, 2012).
Parallèlement, dans l’action publique, en France, se développe l’expérimentation sociale, à la fois nouvelle pratique et démarche d’évaluation – avec les méthodes d’expérimentations contrôlées par assignation aléatoire, en comparant l’application d’une pratique novatrice dans un groupe test avec la situation d’un groupe témoin qui ne connait pas ce changement. Ces pratiques et méthodes sont porteuses de la promesse de faire autrement des politiques sociales, en d’autres termes d’une nouvelle fabrique de (nouvelles) politiques publiques.
La loi institutionnalise ces pratiques et méthodes avec la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République ainsi que la loi organique du 1er août 2003 qui introduisent la possibilité pour les collectivités territoriales de réaliser des expérimentations, c’est-à-dire de tester une politique publique ou un programme, de l’évaluer et de généraliser le cas échéant. La loi du 13 août 2004 va même plus loin en autorisant l’expérimentation pour les fonds structurels européens. Celle du 21 août 2007, quant à elle, a permis l’expérimentation du Revenu de Solidarité Active (RSA).
Cette journée conduira à examiner en quoi les techniques, les processus et les outils évaluatifs permettent d’appréhender l’expérimentation sociale et l’innovation sociale à partir des pratiques pour aller vers les méthodes puis une réflexion sur la fabrique des politiques sociales. Elle s’inscrit dans le prolongement de la journée d’étude nationale du 18 décembre 2015, afin de poursuivre les réflexions sur les apports croisés de la pratique et de la recherche dans l’articulation des approches quantitatives et qualitatives pour l’évaluation.
Il s’agira, ainsi, d’apporter un éclairage sur les principales questions posées en lien avec l’évaluation : lorsqu’on parle d’expérimentations, d’innovations sociales et de leur évaluation, de quoi parle-t-on ? Quelles sont les pratiques ? Quelles sont les méthodes ? Quels apports et limites ? Pourquoi et dans quels buts ?
Date
Localisation
Lieu
Amphi multimédia de l’Institut d’urbanisme de Grenoble
14 avenue Marie Reynoard
38100 Grenoble
Accès :
- depuis la rocade Sud : sortie Grand Place, plan
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Affiche (PDF, )
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